Ténèbres dans la rue

Tony venait de finir un petit travail que son chef lui avait ordonné de faire, un de ces travails qu’il ne supportait pas car il était obliger de se fondre dans la populace. C’était dur pour lui mais étant fidèle à son jeune chef, il obéissait sans discuter à ses ordres. Marchant tranquillement dans la rue, une clope aux lèvres, il regardait le ciel qui, dégager il y a encore quelques minutes, commençait à se remplir de nuage grisâtre voir noir à cause des effets de lumière. Avançant d’un pas lent, il s’approcha d’un banc où il s’installa doucement. Bien positionner, il entrouvrit son long manteau pour laisser l’air frai si engouffré.
Il avait chaud, son sois disant « petit » travail n’avait pas été de la tarte, preuve que son chef lui faisait confiance mais quand même…Cette nuit encore il avait fait un massacre, tuer toutes les personnes qui trahissait son chef, s’était son principale job après suivre son chef partout lors de ses déplacements. Portant sa main gauche à ses lèvres, il prit doucement la cigarette avant de donner un petit coup de langue sur le bout de son pouce. Ses mains avaient le goût de sang, goût qu’il appréciait tout particulièrement, mais il ne pouvait sa permettre de garder se goût ou même l’odeur de sang sur lui quand il irait voir son chef, avant de passer à la maison principale, il faudra qu’il passe chez lui pour prendre une bonne douche.
Fermant les yeux, il en profita pour écouté les bruits du vent, bruits qu’il trouvait particulièrement relaxant après une bonne séance de massacre…Il resta, affalé sur le banc, pendant une bonne petite heure, allumant cigarette sur cigarette, se laissant bercer par le vent et profitant pleinement de sa solitude, qu’es-ce qu’il affectionnait ce genre de moment. Pour certain la solitude était un poids, mais pour lui non, il aimait cela, la solitude était en gros l’un de ses amis proche. Dans le silence de la nuit, il entendit un téléphone sonner, c’était son portable…La sonnerie qui se fit entendre lui indiqua directement qui était son interlocuteur. Décrochant rapidement il se mit à parler avec la personne.

« Allo ? Tony ?
- Oui chef ?
- Arrête de m’appeler chef ! Depuis le temps qu’on se connait…appelle-moi marc à la fin !
- Mais…Ch..
- Il n’y a pas de mais !!! C’est un ordre !!
- D’accord….Marc…
- Voilà ^^ bon, je te téléphonais pour savoir si ton travail s’était bien passé.
- Oui, tout est réglé, ils sont allés faire un tour en enfer...
- Bien, maintenant tu peux aller te reposer, n’oublie pas de passer demain à la maison pour remplir les papiers sur leurs disparition.
- Bien sûre, je passerais demain à la première heure.
- Aller, bonsoir Tony…
- Bonsoir Ch…Marc. »

Sur ses mots, il raccrocha puis rangea son téléphone portable dans une des poches de son manteau.

« Pourquoi veut-il toujours que je l’appelle marc ?...c’est mon supérieur et qui plus est, c’est notre chef…Je ne le comprendrais jamais… »

Soupirant un bon coup, il repartit dans son observation du ciel, quelques parcelles n’étaient pas couvertes par des nuages lui permettant de profiter des étoiles…

Ce soir là, le ciel dégager, la chaleur du desert replacé par la fraicheur de la nuit tombant sur le sable rouge du Nouveau Mexique, Jessie profitait de sa semi liberté. Il ne lui fallait pas grand chose pour être heureux si ce n'est être loin de ce maudit laboratoire. Et son travail lui offriat cette chance! C'etait bien la seul raison pour laquel il avait accepter son rôle de dépisteur. Profitant alors de cela, le jeune homme à la silhouette androgyne et au long cheveux rouge auburn se promena dans la ville à la recherche d'un signe de vie... De préférence humain. Car tant qu'il ne trouvait pas d'Alien, alors Jessie n'était pas obligé de les trahirs!

Vagabondant, perdu dans sa contemplassion des cieux, le regard illuminé des milliard d'étoile parcourant la voie lacté, il ne s'apperçu pas immédiatement du lieux où l'avait conduit ses pas. Mais soudain une étrange sensation s'empara de son estomac. Comme un noeud que l'on serrait de plus en plus fort. Inquiet, l'homme baissa la tête pour observer la rue où il se trouvait. Une odeur de sang et de poudre y règnait en maître absolu. Une odeur de mort. Qu'est-ce qu'il avait bien pu se passer ici? Le jeune humalien frissonna d'effroie en réalisant qu'il se trouvait au centre du lieu d'un crime dont il ignorait tout! Affolé à cette idée, il se mis alors à courire le plus vite possible pour sortir de ce lieu hanté.

Quand le souffle lui manqua, le jeune homme s'arrêta enfin et s'accroupie, haletant et le visage pâle de peur, pour reprendre ses idées... C'est alors qu'il surpris une discussion un peu plus loin.

- Oui, tout est réglé, ils sont allés faire un tour en enfer...
...
- Bien sûre, je passerais demain à la première heure.
...
- Bonsoir Ch…Marc. »

Se relevant légèrement pour essayer de voir d'où provenait les paroles, Jessie pu appercevoir un homme.

« Pourquoi veut-il toujours que je l’appelle marc ?...c’est mon supérieur et qui plus est, c’est notre chef…Je ne le comprendrais jamais… »

Deglutissant alors, l'angoisse montant en lui, Jessie fit en sorte de partir dans la direction opposé de l'homme, ne voulant pas croiser sa route...

Alors qu’il avait raccroché le téléphone et fermé les yeux pour se concentré à nouveau sur les bruits du vent, Tony entendit non loin de lui un souffle haletant d’une personne. Se relevant en toute discrétion, il s’approcha à pas lent du lieu d’où venait la respiration, c’est à ce moment qu’il vit une personne marchant en lui tournant le dos. D’un pas rapide, mais silencieux, et déterminer, il se rapprocha de la personne et lui attrapa d’un geste l’épaule avant de la retourner pour qu’elle lui montre son visage.
L’inconnu possédait un visage doux mais pourtant déformé par la peur, l’angoisse se lisait dans ses yeux. À cette vue, Tony eu un petit rictus qui disparu aussi vite qu’il était venu. Attrapant le poignet de l’inconnu, il l’entraina dans une petite ruelle où il le plaqua contre un mur et le saisit à la gorge. Ses yeux couleurs sang scrutaient et observaient la moindre réaction la personne.

« Qu’as-tu entendu ?? Tu ferais mieux de me dire la vérité si tu ne veux pas être porté disparu dans les jours qui suivent… »

Le regard de Tony était devenu plus que perçant, il attendait la réponse de l’inconnu pour agir en fonction. Si cette personne avait entendu une part de sa discussion, il devra le ramener chez lui puis appeler Marc pour décider du sort de l’inconnu, mais si il n’avait rien entendu, ce qu’il supposait impossible vu l’expression du visage de la personne, il la laissera repartir tranquillement.
De sa main libre, il entreprit de fouiller l’inconnu pour voir si ce dernier avait un micro ou quoi que ce soit d’autre sur lui, tandis que son autre main était toujours entrain de serré la gorge de la personne. Ne trouvant rien, Tony arrêta sa petite fouille mais garda tout de même sa main sur la gorge de son vis-à-vis attendant que ce dernier daigne lui répondre.

« Sache que tu es un peu mal tombé…je suis encore tout excité après un travail… »

Tony se servit une nouvelle fois de sa main libre pour sortir un petit objet de sa poche puis en donnant quelques coups secs, une petite lame apparu. L’objet était en faite un couteau papillon, cadeau de marc lorsque ce dernier devint le chef de la mafia. Il fit lentement remonté la pointe du couteau le long du ventre de l’inconnu puis il le fit glisser sous la gorge de la personne.

« Tu préfère quoi ?? Profiter de la vie ou en finir maintenant ? »

La voix de Tony était suave mais pourtant froide comme la mort…

Alors qu'il s'éloignait le plus discretement possible, ou du moins c'est ce qu'il essayait de faire, Jessie se retrouva plaqué à un mur dans une autre petite ruelle très semblable à celle que le jeune homme avait fuis par peur.

« Qu’as-tu entendu ?? Tu ferais mieux de me dire la vérité si tu ne veux pas être porté disparu dans les jours qui suivent… »

La main du type à sa gorge l'etouffait à moitié tandis que de son autre main, il fouillait l'humalien. Deglutissant effrayé Jessie dit alors:

"Je n'ai rien..."

« Sache que tu es un peu mal tombé…je suis encore tout excité après un travail… »

Il n'avait pas eu le temps de repondre que l'autre avait riposté. Menacant. Ouvrant alors de grands yeux appeuré, le garçon à la cascade de cheveux rouge ravala ses paroles. Mais l'individu lui mis alors une lame de couteau sous la gorge prêt à l'empaller à tout moment.

« Tu préfère quoi ?? Profiter de la vie ou en finir maintenant ? »

Jessie tremblait de crainte et le visage pâlissant à vue d'oeil il dit d'une toute petite voix:

"J'ai entendu... que des gens etaient allé en enfer... et c'est tout. Ne me tué pas je vous en supplie!"

Jessie dans l'aura qui engloblait son agresseur reconnue immédiatement les couleurs typique aux humain... ce type n'etait pas un Alien. Il ne pouvait pas le menacer de le vendre aux Scientifiques... Jessie etait impuissant.

Les menaces de Tony eurent l’effet escompté, car le jeune inconnu lâcha rapidement ce qu’il avait entendu quelques minutes plutôt. Un nouveau rictus glissa sur les lèvres du mafieux dévoilant les dents blanches de ce dernier. Le couteau glissa lentement sous le cou de son vis-à-vis avant d’être, toujours avec lenteur, éloigné de l’inconnu mais pas pour autant ranger. Tony enleva lentement sa main du cou de l’inconnu pour la faire glisser le long du corps de ce dernier pour finalement lui attraper le poignet.

« Puisque tu as entendu ça, tu vas être dans l’obligation de me suivre et ne pense même pas à fausser compagnie, car voix-tu le ne possède pas qu’un simple petit couteau sous mon manteau et je n’hésiterais un instant à utiliser mes autre instrument pour coupeau le fil de ta petite vie… »

La voix de Tony n’était plus du tout suave, elle était devenu sévère et son regard l’accompagnait : ses sourcils étaient froncé et ses yeux froids malgré le faite que ses pupilles ressemble à deux brasier qu’on ne peut pas éteindre.
Le couteau dans une main et le poignet de l’inconnu dans l’autre, il avança d’un pas rapide en tirant d’un coup sec pour faire avancer son vis-à-vis plus rapidement.
Alors qu’ils marchaient depuis une bonne vingtaine de minutes, un jeune homme interpella Tony puis s’approcha de lui au pas de course.

« Hey ! Tony !! J’ai ce que tu m’avais demandé la dernière fois…tient. »

Tendant la main, le jeune homme présenta à Tony un long révolver de couleur noir. Rangeant son couteau d’un geste rapide et fluide, il prit le flingue comme si de rien n’était et le souleva jusqu’à ses yeux. On avait l’impression qu’il ne prêtait plus la moindre attention à l’inconnu or c’était totalement faux car la main n’avait pas desserré d’un pouce le poignet du jeune inconnu. Tony prit son temps pour examiner le révolver, observant le moindre détaille grâce à ses deux rubis. Lorsque ce fut fait, il rangea délicatement l’arme sous son manteau, le glissant à sa ceinture puis il glissa négligemment sa main dans une poche intérieure d’où il sortit une petite liasse de billet qu’il tendit à son interlocuteur.

« Merci…Comme d’habitude, tu fait un travail d’orfèvre. Si tu continue comme ça, tu peux conter sur moi pour rester dans ta clientèle, je parlerais de toi à mon chef, je pense que dans les jours qui viendront, tu auras beaucoup de commande…
- Merci Tony…je compte sur toi. Aller à la prochaine vieux. »

Sur ces mots, le jeune homme repartit d’où il était venu. Tony le regarda partir puis sans lancer un seul regard à l’inconnu derrière lui, il se remit à marcher.

« Puisque tu as entendu ça, tu vas être dans l’obligation de me suivre et ne pense même pas à fausser compagnie, car voix-tu le ne possède pas qu’un simple petit couteau sous mon manteau et je n’hésiterais un instant à utiliser mes autre instrument pour coupeau le fil de ta petite vie… »

Jessie effrayé à l'idée de finir ses jours sans avoire eu le temps de profiter de sa vie, avant même d'avoir eu le temps de s'enfuire et de clamer son indépendance auprès des laboratins... suivis sagement l'homme en tremblant toujours. Le poignet fermement tenu par le mafieu. Qu'est-ce qu'il avait donc fait pour mériter cela? Se promener dans la rue? Rêvasser? Etait-ce parce qu'il n'etait pas naturel... ni humain ni alien? Ou juste qu'il etait possédé d'une poisse incontrôlé?
Bientôt son agresseur s'arrêta dans une autre ruelle, un jeune homme venant à leur rencontre.

« Hey ! Tony !! J’ai ce que tu m’avais demandé la dernière fois…tient. »

L'homme et son interlocuteur firent alors un trafique d'arme sous les yeux effrayé de Jessie qui n'avait encore jamais vue se genre de chose... Il n'etait même pas au courant que cela pouvait exister, ayant vécu la plus grande partie de sa vie dans une cellule de la zone 51!!

« Merci…Comme d’habitude, tu fait un travail d’orfèvre. Si tu continue comme ça, tu peux conter sur moi pour rester dans ta clientèle, je parlerais de toi à mon chef, je pense que dans les jours qui viendront, tu auras beaucoup de commande…
- Merci Tony…je compte sur toi. Aller à la prochaine vieux. »

Deglutissant, il préféra ne rien dire et lanca simplement des regards suppliant dans le reste de la rue qui bien sûr... ne lui rendit qu'une légère brise dans les ténèbres... Sans un mot, les deux silhouettes repartir. Qu'est-ce qui allait bien pouvoir lui arriver maintenant?

Sa nouvelle arme en poche, Tony reprit son chemin tenant toujours l’inconnu fermement au poignet…Pas l’intention de le lâcher. Marchant rapidement, ils arrivèrent finalement devant un ensemble d’immeuble en bon état par rapport au reste de la rue. S’approchant de la porte en vert, le mafieux tapa un code sur un petit boîtier, puis il poussa la porte de sa main libre, tirant l’inconnu à l’intérieur du bâtiment avec l’autre avant de rentrer à son tour puis fermer la porte derrière lui.

« Maintenant, tu ne pourras plus sortir si je ne te l’autorise pas… »

Puis pointant un escalier

« Maintenant, monte…et arrête toi quand je te le dirais… »

Sur ces mots il commença à grimper les marches, suivant de près son vis-à-vis pour ne lui laisser aucune échappatoire…De temps à autre, une porte s’ouvrait et des hommes plus ou moins costauds sortaient saluant le plus poliment possible Tony qui leur rendait leurs salue d’un geste de la main, puis une porte s’ouvrit et laissa passer un jeune d’une vingtaine d’années qui sauta dans les bras de Tony dés qu’il le vit.

« Tony !!!! Qu’es-ce que je suis heureux de te voir !!! Tu sais que tu m’as manqué. »

Sans dire un mot de plus, le jeune embrassa Tony de la manière la plus sensuel qui soit mais le mafieux ne lui laissa pas le temps d’aller plus loin.

« Désolé, j’ai encore du boulot Jim…
-Rabats joie ! »

Puis lançant un regard à l’inconnu, Jim le détailla et s’approcha pour lui glisser quelques mots à l’oreille pour que Tony ne puisse pas entendre.

« Tu verras, Tony est très doué, il aime bien jouer les deux rôles, c’est pratique quand tu commence à avoir mal »

Puis il se recula et retourna rapidement dans son appart avant le mafieux lui crie dessus…

« Maintenant, monte…et arrête toi quand je te le dirais… »

Jessie ne se fit pas prié, moins il resistait et plus il avait de grande chance de sortir d'ici vivant... Alors montant les escaliers, il s'efforca de repondre poliment quand des inconnus saluaient le passage du Mafieux. Quand soudain une furi inidentifiable sauta au coup de celui-ci!

« Tony !!!! Qu’es-ce que je suis heureux de te voir !!! Tu sais que tu m’as manqué.
-Désolé, j’ai encore du boulot Jim…
-Rabats joie ! »

Le jeune homme vint alors souffler à l'oreille de Jessie ses mots etrange qui résonnairent dans la tête de l'humalien.

« Tu verras, Tony est très doué, il aime bien jouer les deux rôles, c’est pratique quand tu commence à avoir mal »

Perplexe, Jessie resta muet devant le garçon qui reparti par la porte où il etait supposé arrivé. Puis rougissant au sous entendu, notre humalin préféré repris sa route en baissant la tête ne voulant pas montré qu'il etait encore plus mal à l'aise qu'avant. Mais à quoi pouvait bien penser ce gosse? Ils arriverent enfin devant la porte où le stop tant attendu retenti dans le dos de l'auburn. Il s'arrêta alors et regarda devant lui. C'etait donc ici que vivait ce type douteux derrière lui?

la suite ici ^^

https://r-c-etrange.forumactif.org/appartement-tony-dremfall-f4/enfin-chez-soit-t33.htm#190